Le réseau des CPIE heureux d’accueillir son nouveau collège de personnalités qualifiées

Lors des Rencontres des Présidences et Directions des CPIE et unions régionales de CPIE qui se sont déroulée le 25 janvier 2025, le collège de personnalités qualifiées a été présenté à l’ensemble du réseau. Ainsi, Ambroise de Montbel, Marie de Naurois, Guillaume Dhérissard et Solenn Thomas ont accepté d’accompagner le réseau des CPIE dans sa trajectoire d’avenir. Fortes de leurs expériences et expertises, ces quatre personnalités qualifiées seront amenées à enrichir nos réflexions et nous aider à prendre de la distance par rapport à nos regards habituels. Disposant de voix consultatives mais non délibératives auprès du Conseil d’Administration de l’Union nationale, ce collège est appelé à s’impliquer dans différents espaces de rencontre du réseau pour soutenir la mise en œuvre de notre ambition commune.

Ambroise de Montbel

Guillaume Dhérissard

Directeur des Fermes de Figeac

Formé à l’approche patrimoniale par Henry OLLAGNON, Ambroise est entré en contact avec le réseau des CPIE il y a 3 ans pour permettre notamment à ses étudiants de réaliser des audits patrimoniaux dans des situations territoriales diverses et concrètes.

Sensible à la notion de germination, il est convaincu « qu’il faut laisser mûrir pour transformer. Le réseau des CPIE est un terreau de transformation. Si on sait bien gérer le vivant, le prendre en charge en commun dans les territoires, cela a une capacité de transformation ou d'application à bien d'autres sujets. »

« Faire du commun, c'est une aspiration profonde, mais c'est aussi du boulot. En partant de sujets très modestes, mais en même temps très essentiels, parce qu'on est des êtres vivants dans un monde vivant, on peut transformer la société. »


Ayant dirigé l’association patrimoniale de la Plaine de Versailles, qui agit en faveur du développement économique de proximité autour de la filière agricole et alimentaire, du maintien de la biodiversité, de la préservation des paysages et du lien social entre les habitants du territoire, Marie est entrée en contact avec le réseau des CPIE pour témoigner auprès du Conseil d’Administration de l’Union nationale des CPIE. Elle a depuis fait une intervention au CPIE Chablais Léman et s’apprête à se rendre au CPIE de Belle-Île en mer pour enrichir leurs travaux pour une gestion plus durable de l’alimentation. 

Ravie de transmettre son expérience, pour elle « rejoindre ce réseau très étendu et structuré est une chance. Il n’existe rien de tel en France. C’est admirable. »

Elle se réjouit d’accompagner un réseau qui « a le vocabulaire et le langage du vivant. »

Marie de Naurois

Ancienne directrice de l’association patrimoniale de la Plaine de Versailles


Agronome, il consacre sa vie professionnelle à voir comment on peut prendre soin de notre terre. Il dirige depuis quelques années les « Fermes de Figeac » avec pour enjeux la transition alimentaire et écologique. Auparavant Guillaume a dirigé l’association Sol & Civilisation et c'est à ce moment-là qu’il a rencontré le réseau des CPIE. 

Il décrit le réseau des CPIE comme des structures dans les territoires qui réfléchissent à « comment on fait le pas d’après et faire avec les autres. C’est en étant responsable d’un morceau de la planète, qu’on s’occupe de la planète. Dans le réseau je vois des gens qui s’engagent, avec le sourire, on peut y arriver. »

Guillaume est ravi de faire un bout de chemin avec le réseau « parce que se raconter et dire au monde ce qu'on est, travailler en archipel et donner envie aux gens de s'engager dans des liens qui libèrent, c'est les trois fondamentaux de la transformation. »


Se décrivant comme une « Slasheuse », personnes qui ont plusieurs vies et qui mettent des slashs entre leurs fonctions, Solenn est entrée en contact avec le réseau des CPIE lors du recrutement de la nouvelle directrice de l’Union nationale des CPIE. Au-delà de son métier de recruteuse, elle Préside l’association Eklore dont l’objectif est de rassembler des personnes de cultures différentes pour repenser le sens au travail au bénéfice d'une société plus humaine.

Travaillant avec différents acteurs de l’ESS, elle décrit le réseau des CPIE comme « un réseau de gens bien, un réseau d'entre-donneurs, à la différence des entrepreneurs. »

Solenn a pour rêve que le réseau soit davantage reconnu et qu’il puisse un jour donner à voir la richesse de ses actions de manière spectaculaire, à l'image du rendez-vous annuel nommé “Debout Citoyen.nes”.

« On entend l'arbre qu'on abat et pas la forêt qui pousse, vous êtes la forêt. Voilà, de tous les coins de France, métropolitaine et pas que, vive Mayotte encore. Vous êtes la forêt qui pousse, elle pousse fort. C'est fatigant de pousser. C'est fatigant, c'est nécessaire, on est dans un moment de changement de civilisation et ce que vous êtes et ce que vous faites, c'est nécessaire, c'est puissant. »Ravie de transmettre son expérience, pour elle « rejoindre ce réseau très étendu et structuré est une chance. Il n’existe rien de tel en France. C’est admirable. »

Solenn Thomas

Recruteuse de Dirigeant•es, Fondatrice d’Eklore, Initiatrice de Debout Citoyen•nes

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